Placements sécurisés en Suisse: taux de rendement, meilleures banques, garanties, fiscalité et légalité

La Suisse, tout comme la France, n’échappe pas à une certaine inquiétude des épargnants pour la sécurité de leurs placements. Cette année d’incertitude a mis en exergue le besoin de conserver son capital, avant de le faire fructifier, le peur de tout perdre, ou de se retrouver dans la même situation que les grecs et les espagnols y est surement pour quelque chose.

Que veut dire « sécurisé »


Mais le terme « sécurisé » ne signifie pas la même chose pour tout le monde. Certains l’associé au taux de rendement, d’autres aux meilleures banques, certains encore aux garanties, à la légalité ou à la fiscalité. Et comme toujours, en matière d’argent, il y a des réponses à toutes les questions, ce n’est, finalement, qu’une question de point de vue.

Des taux de rendement pour sécuriser l’épargnant


Placer une grosse somme d’argent en Suisse n’est pas anodin. Si on se réfère aux données des marchés financiers suisses  (statistiques de la confédération suisse et de son administration fédérale), le rendement des obligations et des taux d’intérêts moyens est en baisse mais ne se porte pas si mal.

Ainsi, le rendement des obligations passe de 2,49 % en 2006 à 1,67 % en 2010, celui des engagements sous forme d’épargne et de placement de 0,75 % à 0,68 %, celui des créances hypothécaires de 3,04 % à 2,58 %. Ces sources proviennent de la banque nationale suisse, et sont consultables sur http://www.bfs.admin.ch

Les meilleures banques suisses au service des épargnants français


Selon le site Euromoney, les banques suisses ne se portent pas si mal, puisque quatre d’entre elles sont dans le top 10 des meilleurs établissements bancaires de gestion de fortune et de patrimoine. Alors, rassurés, les investisseurs ?

Le Crédit Suisse : après une nouvelle année de croissance pour la banque de Genève, celle-ci affirme être capable de répondre au besoin de liquidité des entreprises. Un bon signe.

UBS : une banque suisse avec de nombreuses succursales dans le monde, et des prévisions économiques à la hausse.

Julius Baer : le leader de la banque privée en Suisse.

La banque Pictet : la banque et son fameux triptyque, gestion de patrimoine, gestion institutionnelle, et asset service.

Les garanties des banques suisses


Les banques suisses garantissent par exemple les titres des banques helvètes. On pense bien sur à la possible faillite d’une banque. Cela remettrait-il en cause la propriété des titres, appartenant à l’investisseur ?

Non, car la loi suisse prévoie que les dépôts sur un compte titre ne fassent pas partie des actifs de la banque, sous entendu, en cas de faillite, ceux-ci reviennent dans leur totalité au client. La Suisse se démarque ainsi de la France, ou la garantie est limitée à 70 000 euros / personne.

La fiscalité et la légalité, pour rassurer le client français (et les clients étrangers)


Investir en Suisse n’a rien d’illégal. En France, il est tout à fait légal de posséder un compte en Suisse, et sa déclaration à l’administration fiscale française n’est pas obligatoire.

En revanche, ce qu’il ne faut pas oublier de déclarer à son percepteur, c’est bien le montant des liquidités qui vont quitter le territoire français, cela afin de lutter contre l’évasion fiscale, si chère en ce moment aux candidats à l’élection.

D’une façon générale, les taux des placements sécurisés sont similaires en Suisse et en France

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